Parce qu’il y a quelque chose de magnifique à survivre au pire, Marie Martine Bédard présente des spectacles et des conférences qui célèbrent la résilience, intitulés Projet hippocampe. Le terme « hippocampe » fait ici référence à l’hippocampe du cerveau dans lequel sont enregistrés les phénomènes traumatiques. Ainsi est née pour l’artiste l’association symbolique puissante et intime entre la mémoire et la mer, lieu imaginaire de tous les subconscients et de tous les inconscients.
Accompagnée de ses propres électroencéphalogrammes et musiciens, l’artiste nous transporte ainsi vers la lumière en nous faisant parcourir en chansons les chemins qu’emprunte la survivance, du viol à la renaissance. Il faut savoir que l’artiste a enregistré en laboratoire l’activité électrique de son cerveau pendant qu’elle revisitait les moments charnières de son parcours de survivante, pour ensuite les convertir en embryons mélodiques, rythmiques et en instruments à part entière. Un mariage inédit entre les arts technologiques, les arts numériques, l’art-thérapie et la chanson populaire.
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