Par Gisèle Henne, ADN, [email protected]
Selon la vision des chercheurs et politiques de la culture au Québec, tout organisme culturel qui a une présence Web, tout gestionnaire de site culturel ou artiste programmant son site doit être au courant des nouveaux paramètres de données enrichies nécessaires à la découverte des contenus Web. C’est de l’ordre de la connaissance générale. On est au même point d’adaptation qu’il y a 10 ans avec les notions de référencement.
Recherche Google
Aujourd’hui, pour être efficacement trouvé sur Google, il faut inclure quelques données enrichies à son site Web. Ce sont ces données enrichies qui structurent la nouvelle partie de droite (ici surlignées en turquoise), dans l’interface Google, suite à une recherche. Adresse, numéro de téléphone, heures d’ouvertures. C’est ça ou avoir un compte Google d’affaires.
Pour l’artiste
On doit savoir ce qu’est une métadonnée pour pouvoir émettre les demandes claires à son fournisseur Web. Ou pouvoir coder son site soi-même, à l’aide d’outils gratuits en ligne. Il s’agit d’un enrichissement de quelques lignes de code pour atteindre les standards actuels du Web. C’est simple, mais il faut savoir de quoi on parle.
Chez Culture Laurentides, nous mettrons bientôt sur pieds une formation de découverte des contenus culturels. Avec cette formation, on voudra accélérer le transfert de connaissance pour le milieu culturel.
Je l’ai suivie!
Personnellement, je code du html vraiment-de-base-pas-compliqué et, lors de ce même atelier dirigé par Josée Plamondon et suivi à Montréal, j’ai pu moi-même intégrer des métadonnées dans la première page d’un site en 15 minutes. Une procédure rapide et relativement simple. Voilà pour l’exemple d’un artiste qui peut coder artisanalement ses plateformes.
Pour le gestionnaire culturel
Ensuite, selon l’exemple d’un gestionnaire d’organisme culturel, un gestionnaire qui comprend bien l’urgence de mettre à jour la structure de son site, dans le but d’être listé sur les moteurs de recherche… Ce gestionnaire doit savoir comment émettre la demande à son fournisseur Web, selon les stratégies de métadonnées actuelles et il SAIT que ça prend 1 heure maximum de travail car il comprend ce dont il parle.
Subventions et découvrabilité
Enfin, pour ces deux types d’individus, l’artiste et le gestionnaires d’organisme culturel, il est crucial de comprendre ce dont on parle, quand on dit «métadonnée». Dans les appels de subvention du CALQ et du CAC, il est demandé de démontrer que le projet rencontre les objectifs de découvrabilité, car la découverte des contenus sur le Web est l’un des deux grands dossiers du Plan Culturel Numérique du Québec, nommé «Visibilité et rayonnement des contenus culturels».
Ce sont des notions simples et nouvelles à comprendre pour bien continuer à mettre à jour les plateformes. Et rester dans le coup.