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Découverte de nos contenus culturels

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Par Gisèle Henne, ADN, numerique@culturelaurentides.com

En tant qu’organisme culturel ou artiste, notre premier soucis internet est d’apparaître dans une recherche. Être découvert. C’est un défi de plus en plus difficile.

Nous devons bien comprendre que tout ce qui se retrouve sur le Web est une organisation de l’information. Un langage informatique (codage) propulse un langage humain (texte). Le langage humain se retrouve sur ce qu’on peut appeler le recto d’une page Web, compréhensible pour notre lecture, avec le texte et les images. Le langage informatique, soit le codage, reste invisible lors de notre navigation. Le codage représente le verso d’une page Web. C’est le langage pour les machines qui parcourent et analysent le Web pour nous.

Précisons les mots utilisés
La donnée, c’est un mot ou une phrase présente dans une base de données ou sur le Web. Elle doit être isolée et simplifiée pour être exploitable, comprendre ici reliable aux autres données. La métadonnée, c’est une donnée qui définit une autre donnée. La métadonnée crée le lien entre les données, elle en fournit le contexte. Par exemple, dans un tableau Excel, on pourrait voir la donnée comme le contenu d’une cellule et la métadonnée comme le titre d’une colonne. La métadonnée permet de classer le contenu des cellules et de les croiser avec d’autres cellules. Ou encore de retrouver le contenu des cellules dans le tableau. Pour simplifier encore davantage, si on prend l’exemple d’une boîte de céréales, la métadonnée serait le titre «ingrédients» et la donnée serait «avoine» ou «sel». À l’aide de la métadonnée «ingrédients», on peut comparer différentes sortes de céréales.

Une question de contexte
Mais voilà, lorsque nous organisons l’information, notre analyse du contexte nous pousse à supprimer certains indices, comme par exemple, le mot «prix» dans une énumération d’articles en ventes. Notre compréhension bien humaine du contexte nous permet de repérer que le chiffre est le prix. Or, la machine n’y arrive pas. Elle n’a pas la capacité d’interpréter le contexte. La machine ne repère pas qu’il s’agit du prix si la métadonnée «prix» a été supprimée dans le codage de la page. La métadonnée doit exister dans une page Web pour rendre la donnée repérable par les moteurs. Pour que les contenus puissent être découverts par les internautes.

Modèles de données
Vous comprendrez donc que sur le Web, avec l’utilisation de données (cellules) et de métadonnées (titres ou balises de cellules), on doit concevoir des «modèles» communs, dans le but de permettre la recherche d’information. Ces «modèles» doivent comporter des points de connexion entre eux et ces points de connexion doivent impérativement s’arrimer aux standards du Web.

Car un site Web ne veut pas fonctionner en silo. Il doit pouvoir être découvert. Pour rester compréhensibles, les métadonnées d’un site doivent pouvoir se connecter aux métadonnées utilisées par les autres sites. On parle ici d’un langage commun des métadonnées qui sert à lier les contenus similaires.

Mise en application
Ce langage commun, ce «dictionnaire», qui est utilisé pour rendre les métadonnées interprétables par des moteurs de recherche est Schema. Son vocabulaire standardisé en balises permet aux moteurs de lier les données les unes aux autres lors d’une recherche Web. Par exemple, aujourd’hui, lors d’une recherche Google, les données structurées, décrites par Josée Plamondon, vont apparaître immédiatement une représentation de l’information dans le champ droit de la recherche. C’est bien plus structuré que dans la section gauche, traditionnellement triée par référencement. Dans cette nouvelle section de droite, plus besoin d’aller cliquer sur la page recherchée, de repérer l’onglet contact, de chercher encore et encore le numéro de téléphone. Non. Le numéro tant désiré apparaît immédiatement dans l’interface Google, sous une carte avec l’emplacement géographique du service recherché. Par le biais des métadonnées. Il devient donc crucial de comprendre et d’arrimer les stratégies de visibilité et de promotion des contenus culturels avec l’aide des métadonnées, tel que bien articulé par Association canadienne des organismes artistiques avec son rapport Lier l’avenir numérique des arts de la scène (lire l’article de Catherine Lalonde dans le Devoir).

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Ainsi bien adapté, le langage des machines pourrait de plus en plus favoriser la découverte nos contenus culturels locaux.

 

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